Le renforcement des espaces ouverts dans et autour de Bruxelles

Approbation d'une vision générale par le Gouvernement bruxellois

Publié le 4 février 2022

 

Un réseau d
Un réseau d'espaces ouverts métropolitain
© BUUR-Antea
Corridors et anneaux comme composants du réseau  d’espaces ouverts
Corridors et anneaux comme composants du réseau d’espaces ouverts
© BUUR-Antea
La vision pour le renforcement du réseau d’espaces ouverts dans et autour de Bruxelles est le résultat de l’étude « OPEN Brussels », réalisée à l’initiative de perspective.brussels et de Bruxelles Environnement, en collaboration avec les partenaires flamands dont le Departement Omgeving Vlaanderen, l’agence Natuur en Bos et l’OVAM. L’étude s’inscrit dans le cadre du programme de coopération interrégionale axé sur le développement spatial de la périphérie nord « TOP Noordrand ».

L’objectif de cette étude, menée par le consortium BUUR, Antea et Hesselteer, était de développer, en collaboration avec les partenaires flamands, une vision pour le renforcement du réseau d’espaces ouverts durables et « interrégionalement » cohérents, en prenant en considération la biodiversité, l’eau, la fraîcheur, le silence, l’éducation, l’agriculture locale, les loisirs et la mobilité active. Cette vision est basée sur la conviction partagée selon laquelle les espaces ouverts constituent une partie essentielle de la ville. Il convient d’assurer une optimisation écologique du réseau bruxellois d’espaces ouverts afin notamment de permettre une densification qualitative de la ville. Par ailleurs, cela devrait contribuer tant à la cohésion sociale, à la qualité de vie et à la santé des Bruxelloises et Bruxellois qu’à la résilience, à l’attractivité et à la valeur globale du territoire.

L’étude se concentre sur la périphérie nord du 20e siècle et définit, en plus des structures concentriques bien connues - telles que la Ceinture Verte, le Ring, la Moyenne Ceinture, la Petite Ceinture - des structures radiales d’espaces ouverts. Il s’agit des 12 « corridors d’espaces ouverts» qui relient le centre aux espaces ouverts plus étendus situés dans la périphérie: Dilbeek - Porte de Ninove, E40 - Parc Elisabeth, Vallée de Molenbeek, Domaine Royal - Meise, Pont Van Praet - Tangebeek, Maelbeek - Canal, Vallée de la Senne, Schaerbeek - Machelen, Josaphat - Zaventem, E40 - Vuilbeek, Vallée de la Woluwe, Trawool.

Cette vision générale sera donc un outil d’aide pour la future politique de développement territorial. Elle permettra de concentrer les investissements consacrés aux espaces ouverts prioritairement dans les zones définies. Les atouts principaux découleront du renforcement des «services écosystémiques» des structures existantes d’espaces ouverts: la capacité d’une zone de procurer de la fraîcheur, de récolter de l’eau, d’héberger de la biodiversité, de capter la pollution atmosphérique ou de tamponner les nuisances sonores, etc.

Le consortium de bureaux d’étude se tiendra à disposition pendant les 4 prochaines années pour s’atteler à des missions concrètes, grâce à une centrale de missions. Ainsi, ils pourront exécuter, pour le compte des administrations régionales ou des communes, plusieurs missions de suivi ayant trait par exemple à la déminéralisation de rues, à l’«humidification» de parcs, à la verdurisation d’entrées urbaines ou à la réouverture de cours d’eau.

Découvrez-en plus dans la brochure de l'étude OPEN Brussels.

Une présentation des résultats de l'étude se déroulera en ligne, le mardi 8 février à 14h. 

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